Aujourd'hui l'ancienne école a été réaffectée en appartement, nouveau local de la mairie et salle des fêtes.
Pour avoir été un des derniers élèves de cette école fermée en 1971, je peux encore témoigner que des élèves de l'élémentaire / maternelle ont usé les bancs de ce lieu. L'avant dernière année, nous étions six de tout age, moi le plus jeune avec mes 4 ans. Le déménagement de ceux de la gare et le passage en sixième de certains ont condamné à la fermeture l'établissement, (et mon retour à Toulouse suivre ma grande section de maternelle, retardant mon apprentissage de la lecture d'un an...). Rose-Marie est restée encore un an, seule élève de l'école l'année 1970-1971.
L'école vue de la route départementale.
Le premier bâtiment en arrivant au village est l'ancienne école
(Difficile de la rater).
l'école - vue depuis la place.
A son fronton est noté sa réaffectation en mairie à l'initiative de l'ancien maire Noël (Emile) Rios lors de la rénovation complète du bâtiment en 2003.
L'école - vue arrière
La cours de l'école et le bâtiment
A titre personnel, je ne me souviens pas que nous ayons utilisé cet espace pour les récréations (?), mais cet usage devait exister quand il y avait séparation des filles et des garçons (qui assurait la garderie ?).
L'école - vue arrière, la classe et le préau couvert
Lors de la construction il était prévu 1 classe en haut donnant sur une placette devant la mairie et un préau ouvert (sans les portes vitrées) en bas.
Le gymnase en bas et le préau fermé ont été réaménagée en salle des fêtes dès l'après guerre.
C'est dans cette salle que tous les 11 novembre, jour de la Saint Martin se produisait des groupes de musiciens pour la fête locale.
L'accès à la salle se faisait uniquement par l'escalier intérieur depuis la place (la porte marquée "Mairie" et "Bibliobus" sur la vue depuis la place).
(Attention à ceux qui avaient trop bu de ne pas tomber dans l'escalier...)
Aujourd'hui s'il n'y a plus de fête locale à proprement parler, la salle est toujours utilisée pour les grandes occasions regroupant l'ensemble de la population et peut être louée ou utilisée à la demande.
Mais l'accès ne se fait plus que par un escalier extérieur ou par le bord de l'Aude en passant par la cours.
La classe en haut sert aujourd'hui de mairie en remplacement du bâtiment que nous verrons sur la place de l'ancienne école.
L'école - vue arrière - les logements de fonction
et l'ancien gymnase
La salle des fêtes englobe aujourd'hui tout le bas du bâtiment.
Le haut a été aménagé en appartement pour location.
La plaque commémorative des morts pour la France que nous pouvons voir apposée au mur, initialement uniquement dans l'église, a été refaite et placée dans l'escalier accédant à la cours lors de la rénovation de l'école, puis finalement fixée à coté de la porte dans la cours.
L'école était mixte et devait pouvoir accueillir 18 filles et 18 garçons, (avec entrée/vestiaire et cours de récréation des filles et celles des garçons différentes...) ci-dessous les plans d'origine1
L'école - localisation, plan d'ensemble, sous-sol, façade arrière,
étage, façade avant, plans de coupe
Pour construire l'école 4 parcelles ont du être achetées
(dont une à mon arrière-arrière-grand-mère)
Cette vue de la cours de l'école montre également les toilettes, supprimées depuis
Photo transmise par Rose-Marie Manaud
Avant la construction du bâtiment vu ci-dessus, il existait une salle de classe que la mairie louait. Cette même salle pouvait servir également de lieu de réunion du conseil municipal (voir le registre des affaires municipale de 1880 et chercher "école")
Au vu des mauvaises conditions d'accueil des enfants et de nouvelles condition offerte par l'Etat avec des subventions et la création d'une caisse des écoles pouvant préter aux mairies, le conseil municipal décide de la construction du bâtiment d'école le 12 février 1882. Cette décision est suivie de l'enquête débutée le 11 mars 1882 auprès des habitants pour valider cette décision.
Malheureusement pour la commune ce premier projet est rejeté par la commission de surveillance des bâtiments scolaires de l'Aude le 13 avril 1882 - insuffisance dans le dossier non conforme aux instructions ministérielle, terrain proposé trop exigu.
Aussi la commune missionne l'Architecte de Quillan, Monsieur Albouy de dresser un "Programme pour la construction d'une école mixte destinée à recevoir 18 garçons et 18 filles". Ce programme est validé le 12 novembre 1882 par le conseil municipal.
Les plans de l'école (voir les photos ci-dessous) sont transmis le 18 janvier 1883.
Le conseil municipal valide de la construction de la nouvelle école pour 24000 francs par sa délibérarion du 01 avril 1883.
Mais il doit réduire ses objectifs initiaux à 16000 francs actés dans la délibération du 22 janvier 1885
Le gros de la charge financière revient à l'Etat (le bâtiment pour 12000 francs). Charge à la commune de procurer le terrain, d'équiper en mobilier, d'aménager la cours et de couvrir les imprévus : soit un budget de 4000 francs en partie couvert par un emprunt de 3200 francs à la "caisse des écoles" (caisse prévue par l'Etat pour permettre aux petites communes de s'équiper à moindre frais)
Le conseil municipal demande le 15 mars 1885 une autorisation d'emprunt pour construire la maison d'école de 3200 francs à la caisse des écoles
Par son arrété du 22 Mai 1885 la préfecture autorise enfin la construction de l'école.
Le 05 juillet 1885 a lieu l'adjudication des travaux de construction de la maison d'école par le Maire et 2 conseillers. Ils choisissent Victor Gabillaud de Belviannes, mieux disant (rabais le plus important par rapport aux 13800 francs estimés sur le devis - correspond aussi à 13800 + 2200 pour imprévus = 16000 francs maximum autorisés par l'arrété préfectoral)
Bizarrement Les travaux sont adjugés mais les errains sur lesquels doivent être batis l'école ne sont pas encore achetés...
L'architecte Albouy propose une évaluation de ces terrains dans son procés verbal estimatif du 10 juillet 1885.
Ce procés verbal n'est présenté au conseil municipal que le 22 novembre 1885 qui approuve l'achat des 4 terrains nécessaires (délibération du conseil demandée explicitement par la préfecture pour autoriser les achats).
Mais a priori ce n'est pas encore suffisant... Il faut en plus réaliser une enquête sur l'opportunité d'acheter ces terrains. Enquête réalisée à partir du 25 décembre 1885 (pendant 8 jours jusqu'au 1 janvier 1886 avec validation du conseil municipal le 1 janvier et validation de la sous-préfecture le 13 janvier).
Le premier acte d'achat d'un terrain, celui d'Elisabeth Ourtal est signé le 21 janvier 1886, les 3 autres (Marc Macerou, François Marcerou, Valentin Marcerou) le seront le 26 février 1886.
Il faudra encore attendre le 19 avril 1886 pour que la préfecture approuve les derniers actes d'achat.
Le conseil municipal valide le paiement des terrains acquis pour la construction de l'école le 16 mai 1886.
La réception définitive des travaux de l'école est réalisée le 16 août 1887.
La conseil municipal demande de l'aide pour équiper la nouvelle école de cartes géographique le 11 novembre 1887.
Le 22 janvier 1888 le Décompte définitif de la construction de la maison d'école et les honoraires de l'architecte sont dressés et certifiés par l'architecte Albouy.
Le règlement de ces dépenses est demandé par le conseil municipal le 12 février 1888.
Enfin, le 28 juillet 1889 le remboursement du cautionnement de l'entrepreneur peut être effectué.
Pourtant la garantie décénale ne peut s'appliquer car l'entrepreneur n'est plus en activité. Les travaux sont engagés par le maire et exécuté par l'entrepreneur d'Axat Eugène Régnier. Une fois terminé il faut envisager de les payer... Par la délibération du 11 novembre 1894 le conseil municipal de la "commune la plus pauvre de l'Aude" demande une aide à la préfecture pour pouvoir régler ces travaux. Le mémoire rédigé par l'entrepreneur accompagne la demnade.
Des travaux de réparation à apporter à la maison d'habitation de l'instituteur, mur nord du bâtiment sont nécessaire. Le mur sur l'Aude du batiment a été réalisé sans fondation et risque de s'écrouler, emportant le logement de l'instituteur. Et comme c'est la période des travaux de construction de la voie ferrée, le village est surpeuplé, il n'est pas possible de loger l'enseignant ailleurs. Les travaux sont donc très urgents...
Le 22 octobre 1901, l'agent voyer cantonnal réalise l'Avant-métré des travaux, bordereau des prix et détail estimatif des travaux, le devis et le cahier des charges des travaux et la Feuille des dessins du Projet de Reconstruction.
Le 6 novembre 1901 la délibération du conseil municipal demande la reconstruction du mur de l'école et des aides pour pouvoir mener à bien ses travaux.
Le 28 novembre 1901 le Préfet demande au maire une délibération du conseil demandant la reconstruction d'un mur de la maison d'école... (bizarre la date de ce document qui devrait être antérieure au 6 novembre - mais la date sur le document n'est peut être pas la date du document.
29 juillet 1902 l'architecte rédige ce rapport justificatif du projet de reconstruction du mur nord de la maison d'habitation de l'instituteur.
Le 31 août 1902 nouvelle délibération du conseil municipal sur la reconstruction du mur de l'Ecole et déblocage de fond quelques fonds.
Le 22 août 1903 délibération du conseil général de l'Aude au sujet des constructions scolaires pour subventionner ces travaux.
Le 27 janvier 1904 la demande de subvention auprès de l'Etat pour la reconstruction du mur est validée par le Directeur de l'enseignement primaire du ministère de l'instruction publique et des beaux-arts
Le 09 février 1904 nouvelle délibération du conseil municipal qui vote un virement de fonds de la somme de 605F pour la reconstruction du mur
Enfin (heureusement que pendant tout ce temps, il ne s'est pas écroulé ce mur...), le 27 mars 1904 a lieu l'adjudication des travaux (voir le Procès verbal d'adjudication)
Comme un partie du logement est inutilisable, l'instituteur a aménagé une pièce à l'intérieur de la salle de classe.
Le 02 octobre 1904 une délibération du conseil municipal acte le maintien de cette chambre dans la salle d'école même après la fin des travaux pour agrandir le logement.
Dès le31 octobre 1904 l'Inspecteur d'académie envoie par courrier de au Préfet sont avis sur le maintien d'une chambre dans la salle d'école (le document en lien ne fait que présenter la situation, je n'ai pas la deuxième page donnant l'avis de l'inspecteur...
Le 08 novembre 1904 un Mémoire des Travaux de grosses réparations réalisé à l'école communale et une réception provisoire (voir procès verbal) est réalisé.
Le 18 mars 1905 le Décompte définitif des ouvrages exécutés est effectué ainsi que le rapport justificatif pour le règlement définitif des travaux.
Le 10 juin 1905 la délibération du conseil municipal demande le règlement définitif des travaux de réparation de la maison d'école.
Le 08 novembre 1905 l'architecte réalise le décompte Travaux de réfection du mur nord de l'habitation de l'instituteur, le mémoire d'honoraire d'architecte et le procès verbal de réception définitive des travaux.
Enfin pour terminer cet épisode de travaux, le
Le 01 septembre 1910 un devis estimatif et descriptif des travaux à effectuer au local scolaire (mur nord) et à la mairie est effectué pour être présenté le 08 septembre 1910 pour un déblocage de crédit pour ces travaux.
Le 23 septembre 1910 dans son courrier, l'Inspecteur d'académie s'inquiéte auprès du Préfet de l'humidité du mur nord de l'école qui oblige à des réparations fréquentes.
Je ne sais pas si cette délibération a débouché sur des travaux...
La Tempête du 9 octobre 1928 est parfois considérée comme un ouragan ou un cyclone. En tout cas, elle a causé beaucoup de dégats à la commune. La salle de classe est unitilisable et les enfants sont accueillis dans une salle de l'ancien presbytère en attendant d'éventuelle réparations - réparations estimées par l'agent-voyer cantonal à 14500 F - somme impossible à assumer par la commune elle même...
Le 21 octobre 1928 un dossier est constitué pour réparer l'église suite à cet événement. Ce dossier est composé d'un Rapport justificatif, des Devis estimatif et Cahier des charges, du Devis de l'agent voyer cantonal et du Cahier des clauses et conditions générales avec un Bordereau récapitulant les pièces ci-dessus
Ce dossier est transmis le 23 octobre 1928 par le sous-préfet au préfet avec un courrier appuyant la demande d'aide.
Le 12 novembre 1928 le préfet envoie un courrier à l'inspecteur d'académie pour qu'il fasse une demande de subvention et un autre au sous-préfet en réponse au courrier du 23 octobre expliquant que le département ne subventionnera pas et qu'il faut déposer une demande auprès du ministère de l'instruction. Ce courrier explicite les démarches que doit faire la commune pour déposer complet.
En concéquence le 18 novembre 1928 une Délibération du conseil municipal répond à la lettre de Mr le Préfet datée du 12 septembre 1928 refusant de faire un emprunt pour ces travaux.
Et le 25 novembre 1928 le Maire écrit un courrier au Député pour demander une subvention. Courrier retransmis par le député au préfet avec sur le même support son appuis à la demande de la commune.
Le 27 novembre 1928, nouvelle Délibération du conseil municipal qui cette fois Vote le principe d'un emprunt que le maire transmet accompagné d'un courrier au sous-préfet soulignant l'urgence de l'aide.
Le 30 novembre 1928 le sous-préfet transmet délibération et courrier du Maire du 27 novembre avec son avis au préfet.
Le 03 décembre 1928, nouveau courrier du préfet au sous-préfet demandant que la procédure soit exactement suivie ( d'où la multiplicité des délibérations du 18 décembre)
Le 18 décembre 1928, Délibération du conseil municipal (voir ici les 3 versions différentes qui ont été transmises à la sous-prérecture - est pérant surement qu'il y en aurait une satisfaisante...)
Le03 janvier 1929 le sous-préfet écrit au préfet pour transmettre les pièces ci-dessus avec un avis favorable +.
Le 05 janvier 1929 le dossier est transmis au ministère de l'instruction publique accompagné d'un Bordereau des pièces et d'un courrier justificatif.
Mais biensûr le dossier s'avère incomplet (Note du 09 janvier 1929 sur demande complémentaire de pièces financières ?) formalisé dans le courrier du 04 février 1929 du ministère de l'instruction publique au préfet validant le dossier et demandant en complément des pièces financières.
Le dossier est complété des pièces financières demandées le 05 février 1929 avec cette page de garde d'un dossier plans et devis et transmis le 07 février 1929 accompagné du courrier du préfet au ministre de l'instruction publique.
Le 11 mars 1929 un Arrêté du Ministère de l'instruction publique alloue une subvention de 11360 F pour réparation de l'école.
Cet arrété est transmis au préfet le 13 mars 1929 avec un Courrier du ministère de l'instruction publique au préfet, le Détail du calcul de la subvention accordée pour la réparation de la maison d'école.
Le 15 mars 1929 un Courrier du préfet au sous-préfet annonçe cette subvention.
Comme la subvention ne couvre pas la totalité du devis et comme il s'y était engagé, le conseil municipal vote d'un emprunt de 3140 francs à M Jean Bourrel (industriel de Quillan) en complément de la subvention dans la délibération du 20 mars 1929.
Le 04 avril 1929 le Courrier du préfet au maire transmet le dossier de subvention.
Le 24 avril 1929 le Courrier du préfet au sous-préfet informe ce dernier du contrôleur des travaux qu'il a choisi.
Lors de sa délibération du 28 mai 1929 le conseil municipal choisit que les travaux soient exécutés avec un marché de gré à gré avec mon arrière grand-père Antoine Venture, maçon à Saint-Martin-Lys (évite de faire une adjudication qui retarderait trop le début des travaux, et permettra d'adapter les travaux pour prendre en compte des urgences sans dépasser le budget anticipé, ce qui s'avèrera poser quelques soucis plus tard...) ( voir ce contrat du marché de gré à gré (en 3 exemplaires) signé lui aussi le 28 mai 1929).
Dès le 02 juillet 1929, il est préparé un dossier pour le versement d'un acompte.
Le 02 août 1929 l'Ingénieur contrôleur fait un rapport de Contrôle de l'avancement des travaux à l'école (la date est étonnante - anti datée ? - car la demande de rapport par le préfet au sous préfet n'est faite que le 07 août 1929).
Ce rapport est nécessaire pour le dossier de demande d'avance avec les autres éléments décrits dans un autre courrier daté aussi du 07 août 1929 du préfet au sous-préfet qui explicite les consignes pour l'obtention d'avances sur la subvention.
Le 08 août 1929 une Note sur emprunt de 6000 francs montre que le non paiement de l'avance commence à poser des problèmes...
Le 04 octobre 1929 le préfet par un Courrier au ministre de l'instruction publique le paiement de la subventions allouée par l'Etat est demandé, courrier accompagné de l'"état de propositions de paiement" par le Ministère de l'instruction publique de la subvention allouée par l'Etat pour réparation de l'école (rédigé par la préfecture).
Finalement le 30 octobre 1929 le Ministère de l'instruction publique informe le préfet par courrier de la prescription d'un acompte de 9090 francs sur la subvention de l'Etat.
Mais ce n'est que le 01 décembre 1929 qu'un Certificat de paiement de l'accompte pour grosses réparations à la maison d'école est rédigé, en même temps qu'un Décompte des travaux pour grosses réparation à la maison d'école et surtout le Procès verbal de réception définitive des travaux à la maison d'école.
A priori ces certificats et décomptes ne sont pas satistaisants car sont re rédigés le 31 décembre 1929 (Certificat de paiement et Décompte des travaux pour grosses réparation à la maison d'école).
Le 06 janvier 1930 les honoraires de l'architecte pour les réparations à la maison d'école sont établis.
Le 11 janvier 1930 dans sa Délibération, le conseil Municipal annule l'emprunt de 3140 F présenti auprès de M Jean Bourrel.
Ce n'est qu'en 1933 qu'on va se préoccuper de payer le solde de la subvention accordée par l'Etat - 3 ans après le procés verbal de réception définitive des travaux... (et cela ne va pas être simple).
Le 31 janvier 1933, un dossier est transmis, accompagné d'un Bordereau des pièces pour versement du solde de la subvention d'Etat
Evidement le dossier est incomplet, il faut que l'inspecteur d'académie valide la fin des travaux
Le 15 février 1933 le dosser est transmis à l'inspecteur d'académie (demande matérialisée par cette Note).
Le 01 mars 1933 dans 2 courriers au préfet, l'Inspecteur d'académie liste les travaux non réalisés dans le logement instituteur par rapport au devis initial, et ceux non réalisés dans la salle de classe.
Le 04 mars 1933 le Préfet transmet au sous-préfet la liste des travaux restant à faire malgré la réception définitive.
Le 09 mars 1933 le Maire répond au Préfet contestant les indications de l'inspecteur d'académie.
Le 10 mars 1933 une Note de la préfecture résume la situation
Le11 mars 1933 le controleur des travaux répond au préfet justifiant les écarts entre devis initial et travaux effectués
Le16 mars 1933 le préfet demande à l'inspecteur d'académie de modifier ses conclusions du 1er mars au vu des informations transmises par le maire et contrôleur des travaux.
Le 21 mars 1933 l'inspecteur d'académie écrit au préfet qu'il est prêt à valider les travaux initiaux si la commune s'engage à effectuer des travaux complémentaires qu'il considère indispensable.
Le24 mars 1933 le préfet transmet la demande de l'inspecteur d'académie au maire.
Le 14 avril 1933 Le maire dénonce au préfet les dégats causés par l'institutrice elle-même (trous au plafond pour suspendre de la charcuterie par exemple).
Le 28 avril 1933 L'inspecteur d'académie répond au préfet par rapport aux accusations du maire qu'il minimise et rappelle sa demande d'engagement de la commune sur certains travaux.
Dans sa délibération du 11 mai 1933, le conseil municipal prend en compte certains travaux à la maison d'école. Délibération transmise le 13 mai 1933 par le sous-préfet au préfet avec avis favorable.
Le 16 mai 1933 ou 30 mai 1933 la délibération est transmise à l'inspecteur d'académie.
Le 12 juin 1933 l'inspecteur d'académie donne au préfet son avis sur la délibération du 11 mai.
Le 17 juin 1933 le préfet demande au ministre de l'instruction publique le paiement de la subvention allouée par l'Etat, demande accompagnée de l'état de propositions de paiement par le Ministère de l'instruction publique de la subvention allouée par l'Etat pour réparation de l'école (rédigé par la préfecture).
Le 04 juillet 1933 le Ministère de l'instruction publique indique au préfet la prescription du solde de 2270 francs de la subvention de l'Etat.
Les travaux indiqués dans la délibération du 11 mai sont matérialisés (?) par la note d'accompagnement du 01 février 1935.
Le 11 avril 1933 - note sur l'autorisation d'accorder que la rentrée des classes soit à l'heure ancienne
Le 16 avril 1933 - bordereau d'envoi par la 2° division relative à un courrier de l'inspecteur d'académie au préfet sur la demande de 3 communes de changer les heures d'entrée et sortie des classes
Cette classe devait encore se tenir dans les anciens locaux, puisque l'inauguration du nouveau bâtiment date de 1889...
Une photo de la classe de 1920 est parue dans "Communautés de commune du canton d'Axat" - à suivre...
Classe 1968 ou à peu près...
Si vous détenez d'autres photos de classe de St Martin n'hésitez pas à me les communiquer, je me ferais un plaisir de les rajouter.
1 Archives départementales de l'Aude - OP2780