Vue satellite de la position de l'ancien village
L'ancien village était situé à l'abri entre les 2 parois rocheuses qu'on devine sur cette vue
Rocher protégeant le village
Derrière ce rocher on devine des arbres, de fait il y a un couloir d'une 15ènede mètres de large entre ce rocher et la paroi de la montagne. C'est dans ce sillon que ce sont logés 5 ou 6 familles avec leur bergerie. Le village était bien placé pour cultiver les terrains s'étendant jusqu'à la pierre-lys, terrains qui ont fortement retréci lors du détournement de l'Aude pour faire passer la ligne de chemin de fer. La proximité du canal de la vache laisse à penser qu'il était possible facilement de s'alimenter en bois de chauffage.
Abri sous le rocher de devant (coté Aude)
"Canal" limité par un mur de pierre longeant le rocher de devant sur toute la longueur soit une trentaine de mètres
Ruines (?) de l'ancien village accolées aux parois entre les 2 montagnes
L'aplomb rocheux servant d'abri sur 30 mètres
Cet aplomb a été utilisé pour faire un mur d'escalade (des pitons restent enfoncés, des prises artificielles ont été collées...)
cet aplomb me rappelle Bruniquel et ses caches néolithiques
Le sol sur la trentaine de mètres de l'aplomb est propre (peu de pierre et de végétation) et étonnamment plat, pourtant difficile de cultiver cet espace qui est quasiment toujours à l'ombre entre ces 2 rochers.
Ci-dessous des vues prises depuis le "haut" du rocher de devant (je mets haut entre guillemets car en fait le rocher est en 2 paliers et je n'ai réussi à accéder qu'au premier palier, le plus bas. Le rocher est a peine à une trentaine de mètres du bord de l'Aude.
La vallée de "Bollecarne", la belle vallée giboyeuse des documents latins du X°siècle.
Les arbres cachent l'Aude. Mais vu de plus haut avec des berges dégagées, il aurait été facile de surveiller de ce rocher les flux de circulations sur l'Aude
L'espace de l'ancien village, vu depuis le "haut" du rocher
Sur la paroi en face du rocher (celle de l'aplomb) on peut distinguer une sorte de rampe d'accès vers un "plateau supérieur" (la dernière photo est prise d'un autre point de vue en bas du rocher)
Ce chemin et ce plateau sont à confirmer pour s'assurer de leur usabilité malgré sûrement des éboulements qui auraient pu reconfigurer cet espace.
le haut du rocher avant (deuxième pallier)
Potentiellement vu sa position, sa proximité par rapport au fleuve, ce village aurait pu contrôler le trafic commercial sur l'Aude. Le plateau qu'on peut deviner sur les photos ci-dessus, bien plus haut que le rocher avant, pouvez servir de point d'observation.
De fait, ce n'est pas l'"importance" des ruines de ces quelques habitations qui justifie cette page, mais plutôt le rôle qu'a joué l'un de leurs habitants lors de la mise à sac du couvent.
Ce village pourrait être le "Arbouis" qui apparaît sur la carte de Cassini
La position correspond, sur la rive droite de l'Aude, au bas d'une coulée comme le montre la photo suivante
Coulée à droite de l'ancien village du Gal,
La photo rend assez mal le bouleversement rocheux qui fait apparaître actuellement des blocs retournés récemment
De larges murs de pierres devaient canaliser ces coulées pour éviter qu'elles envahissent le village.
Muret protecteur de l'ancien village du Gal, les pierres de base sont particulièrement imposantes
Le Nom d' Albouis pour ce village, tout vraisemblable qu'il soit (retrouvé dans Sabarthès par exemple) n'est pas confirmé par la carte du diocèse d'Alet qui, lui, situe à cet endroit Artozoul... Sauf qu'Artozoul est plus au sud et que la carte du diocèse d'Alet présente sur ce périmètre plusieurs erreurs - le couvent est appelé par exemple Courondes à tort..., autre argument en défaveur d'Albouis : Renaud Labadie-Savy le situe ailleurs.
De fait, à part les aménagements autour du premier rocher, principalement à l'avant, coté Aude où il est envisageable qu'un port ait existé là, lorsque l'Aude passait au pied du rocher, je n'ai pas su trouver de construction concluante.
Le promontoire au dessus de ce rocher présente 2 niveaux avec chacun une terrasse assez large pour pouvoir être aménagée
Le premier niveau présente de nombreuses petites cavités qui mériteraient d'être fouillées.
La paroi à trou du premier niveau et 2 des cavités, insuffisantes pour servir d'habitation
Le deuxième niveau assure une possibilité de surveillance de la vallée très satisfaisante.
Des éboulements ont partiellement recouvert le sol de cette terrasse. La paroi est plus lisse que celle du niveau 1 et je n'ai pas su y voir de cavité
Vues depuis le deuxième niveau - vue amont vers le village de St Martin Lys, vers la croix, de l'Aude en contre bas, du rocher protecteur avant, vers l'aval (pêcherie)