Saint Martin Lys -
Le Rébenty

Confluent avec l'Aude - croisement des routes - Emplacement de l'auberge / relai de Poste

En remontant l'Aude vers Axat, en face de l'ancienne gare de Saint Martin Lys, au croisement de la D117 avec les routes de Quirbajou et de Marsa, se trouve le confluant du Rébenty débouchant sur l'Aude

St Martin Lys, confluant du Rébenty avec l'Aude St Martin Lys, confluant de l'Aude et du Rébenty

Confluant de l'Aude et du Rébenty, vue coté Rébenty et coté Aude

St Martin Lys, le Rébenty vu depuis la route de Quirbajou

L'embouchure du Rébenty vue depuis la route de Quirbajou.
Rive droite du Rébenty, pont de la D117
(enfin, je crois, par rapport au titre de la carte postale - je suis pas convaincu par rapport à la configuration des lieux...)
Carte postale ancienne

Une Scierie se trouvait rive gauche du Rébenty. Sur la rive droite on peut voir des ouvertures dans le mur de berge laissant penser que le moulin du Rébenty pouvait se trouver sur cette rive
(voir la carte d'état major de la page du moulin du pont d'Alies qui situe, elle, le moulin (scierie ?) rive gauche)

St Martin Lys, le pont de la D117 sur le Rébenty

le pont de la D117 sur le Rébenty

St Martin Lys, le pont sur le confluant du Rébenty

Le pont sur le confluant du Rébenty, vu de l'autre coté (depuis la voie ferrée - St Martin).
Carte postale ancienne

St Martin Lys, vue depuis le pont de la gare

Vue depuis le pont de la gare, vers le Rébenty.
Le grand bâtiment le plus à gauche de la photo est l'auberge / relai de poste
Carte postale ancienne

Au croisement de la route d'Axat et de la route de Marsa, se trouve le restaurant "Le Rébenty"

St Martin Lys, Le restaurant du Rébenty

Aujourd'hui sur la commune de Cailla qui couvre la rive droite du Rébenty (le ruisseau) jusqu'à l'Aude. Ce bâtiment était précédemment un relai de poste / auberge. Et a abrité un ancien maire de St Martin, celui en activité au moment de la construction de la voie ferrée et auquel on doit vraisemblablement l'emplacement actuel de la gare.

Juste une anecdote sur le Rébenty lue dans le "Le monde illustré n°2449 du 5 mars 1904"1
Une jolie légende s'attache à Rébenty : à l'époque de la domination romaine, les habitants, qui s'appelaient ataciens, honoraient des enchanteresses, sortes de nymphes qui fréquentaient ses bords et jouissaient du privilège de donner une nouvelle jeunesse à tout ce qu'elles trempaient dans la rivière. Le cadre est en effet mythologique et se prête à ces aimables croyances.
Est ce que ce sont ces croyances qui pourraient avoir pour cause la fondation de l'abbaye de Joucou ?

En annexe :

Pourquoi le restaurant du Rébenty est à Cailla - discution avec André Pagès

PAGES André : En ce qui concerne la limite St Martin/Cailla au Rébenty. L’on se place dos tourné vers l’amont dans le sens d’écoulement de l’eau, St Martin rive gauche et Cailla est donc rive doite et ce jusqu’à la rivière Aude. Ce qui selon la configuration du terrain la rivière Rébenty crée une boucle qui se referme en joignant la limite Cailla « Pic d’ Embrosse à l’Aude ». Un petit chemin partant de derrière le restaurant suit sur quelques dizaines de mêtres au dessus du talus la départementale menant à La Fajolle (D 107) et l’ancien chemin venant de La Prade (hameau de Cailla) où peut passer une charrette tombe sur la route D 107 à environ 150 mêtres du restaurant. Je suppose que cette boucle constituait dans les temps anciens le terrain nécessaire aux divers propriétaires successifs de la maison actuellement un restaurant et de la petite maison d’en face. Comme l’on sait le moindre bout de terre était âprement disputé pour le rapport ou les commodités apportées ainsi que les accès divers. Des pâtures existaient au dessus du restaurant en montant vers le pic d’Embrosse.

Teulière Eric : Vous faites bien de parler du Hameau de La Prade, car c’est l’origine du différent qui a opposé les 2 communes en 1826 quand le cadastre « Napoléonien » a été dressé pour délimiter les 2 communes. Sur la droite du Rébenty il y avait un moulin farinier appartenant au propriétaire de La Prade (d’où la revendication de Cailla), mais qui payait ses impôts à St Martin (un accord pour faire venir les martinlysois moudre leur grain à ce moulin) (d’où la revendication de St Martin).
Voir les délibérations des conseils municipaux de l’époque, pour celle de Cailla : https://teuliere.github.io/cadastre/cadastre.html?#cadastredelibaut, pour celle de St Martin https://teuliere.github.io/affaire-municipales/AffairesCommunales-registre2.html?#aff18260502del
Au final la poire a été coupée en 2 en donnant la rive droite à Cailla et la Gauche à St Martin.
Reste qu’en regardant le cadastre qui généralement est tracé à grande ligne droite entre 2 repères, la boucle de l’embouchure du Rébenty fait tout bizarre…

PAGES André : Oui et non, ils ont suivi le Rébenty jusqu’à la jonction avec l’Aude (cela fait déjà une bonne partie de la courbe) ce qui est logique. La maison des Dumont étant sur la commune de Cailla, la limite venant du Pic d’embrosse s’arrête aussi au confluent Rébenty – Aude (point de repère incontestable). Au passage ils ont pris les berges (nécessité surement), je crois qu’il y avait un petit bâtiment de l’autre côté de la route berge Aude. Faudrait que je demande à mon frère, jeune il laissait le vélo chez la vieille dame qui habitait la maison. En ce temps-là tout comptait, l’espace était nécessaire et les gens d’alors essayaient de s’arranger et ont peut-être vu que ce « bouclage » était logique.

PAGES André : Les limites communales s’arrêtent au milieu de chaque rivière, ce qui également explique la boucle et donc que les bords (les breils) de chaque rivière appartiennent respectivement pour chacune à chaque commune. Je suppose qu’il était logique que Cailla ait accès à l’Aude rivière où pouvait flotter le bois d’oeuvre. Ce que décrit cet espèce de dessin en forme de coin s’enfonçant dans la commune de Saint Martin.
Après la querelle entre chaque commune pour s’emparer du moulin était de bonne guerre.

PAGES André : En complément du texte rédigé le 20 juillet, j’ai lu dans « Le flottage sur l’Aude et le commerce du bois de la haute vallée (XVIIIe-XIXe siècle) » que l’axatois Charles Quenel, pourtant qualifié de bouvier, doit lui-même conduire 200 pièces de hêtre « depuis le port du lieu de Cailla » jusqu’au moulin de Caderonne à Espéraza (paragraphe 58). Dans les ports on y apporte et emporte le bois tel « le port de Cailla à portée de la rivière de Rébenty ». A ce port y transite le bois (en grumes ou en « piles ») venant de la forêt de Madres (sis à Cailla) ainsi que celui de la forêt de la Serre du Clat (paragraphe 43).
Ceci expliquerait donc le pourquoi de la logique du tracé de limites communales le long de la rivière du Rébenty jusquà sa jonction avec l’Aude.
Il existe bien un lieu situé sous le village de Cailla et proche du Rébenty denommé le Port.

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