Juste avant l'entrée des Gorges de Saint-Georges en venant d'Axat, une usine hydro-électrique a été inauguré à Noël 1900.
Cette usine a été la première à transformer l'électricité en haute tension pour son transport vers les consommateurs.
Un plaque commémorative placée à l'entrée de l'usine retrace cet exploit
« Le 25 Décembre 1900, Joachim ESTRADE ingénieur des arts et métiers (1857-1936) mit en service à partir de cette usine la première distribution d'énergie électrique à grande distance (sous la tension de 20000 volts, courants triphasés 50 périodes). Dés 1901 il desservait plus de cent communes, plus de cent mille habitants dans un rayon de cent kilomètres »
L'usine située sur la rive gauche de l'Aude ne peut être atteinte depuis la route RD 118 que par un pont normalement fermé au public
Mais l'usine peut être visitée - en saison estivale elle peut-être ouverte aux voyageurs du train touristique. Ce renseigner auprès du TPCF pour les modalités.
La prise d'eau, permettant de produire l'électricité, est située à Gesse (hameau de Bessède-de-Sault) à 6 kilomètres en amont de l'Aude et dévale par des canalisations directement sur l'usine
Derrière le bâtiment, on peut distinguer 2 des canalisations amenant l'eau captée à Gesse
Le pont canal de Bayra permettant l'alimentation en eau de l'usine a fait l'objet de réparations urgentes en 2014
Voir sur le sujet le dossier EDF de présentation générale des travaux présentant plusieurs photos de l'ouvrage et le dossier du maître d'oeuvre GETEC Sud-Ouest de réalisation des travaux
Cette usine est remarquée par la presse
Bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude de 1902
[Cet article relate une excursion du 23 Juin 1901 du SESA qui va visiter l'usine de la prise d'eau à Gesse jusqu'à son utilisation dans l'usine, il est agrémenté de photos (positionnées toutes ensembles au milieu de l'article), Je reproduis ici une grosse partie de l'article]
Après une heure d'un voyage enchanteur — 6 à 7 kilomètres — nous arrivons au barrage de Gesse, point extrême de notre excursion. Là est l'origine du canal d'alimentation de l'usine électrique.
L'Aude, qui prend sa source dans le Capsir à l'altitude 2080m, arrive à Gesse à la cote 550, après un parcours torrentiel de 38 kilomètres, soit une pente de 40m par kilomètre. De Gesse à Axat la rivière reste torrentielle avec une pente de plus de un centimètre et demi par mètre. Son débit est très variable, mais il ne tombe pas au-dessous de 5 à 6m3 par seconde.
L'utilisation de ses eaux était toute indiquée, dans cette région, pour produire une quantité d'énergie suffisamment rémunératrice et justifier la construction coûteuse d'une usine, d'un barrage, d'une canalisation et autres travaux accessoires. C'est ainsi qu'avec moins de 6 kilomètres de canal on a pu obtenir une chute de plus de 100m, produisant une puissance équivalente à 5 et 6.000 chevaux.
L'emplacement du barrage a été choisi en un point qui put donner, par le remous du courant, un bassin réservoir. L'ouvrage a été construit avec une retenue de 2m20, il a 75 mètres de longueur, dont 66m50 forment déversoir, avec vannes de décharge, pertuis de flottage et échelles à poisson.
Il s'appuie sur la rive droite contre le rocher et sur la rive gauche contre le mur de soutènement de la route nationale d'Espagne ; les fondations reposent sur le rocher que l'on a été chercher, sur certains points, à plus de 10 mètres de profondeur. Une maison coquette à un étage a été construite à côté de la route, elle sert de logement au barragiste, lequel peut correspondre avec les mécaniciens de l'usine au moyen d'un téléphone. C'est là que se fait la manœuvre des vannes, au nombre de quatre, du canal d'alimentation, en avant desquelles, une grande grille est posée, servant à empocher les bois ou autres corps flottants de pénétrer dans le canal.
Pour éviter les chutes de rochers et les éboulis qui se produisent fréquemment dans ces parages et qui n'auraient pas manqué d'obstruer le canal, on ne pouvait que le construire en souterrain. Du barrage, le canal passe sous la route et pénètre immédiatement dans la montagne ; il a une section de 2m30 de largeur sur autant de hauteur, le fond et les parois sont recouverts d'une couche de béton et d'un enduit en ciment afin d'empêcher les infiltrations, il a une pente de un millimètre et demi par mètre, ce qui donne à l'eau une vitesse de deux mètres par seconde.
A la suite de cette première partie souterraine, qui n'a pas moins de 5.400 mètres de longueur, les éboulis étant peu à craindre, le canal a été établi à ciel ouvert ; mais comme on ne pouvait songer à le creuser dans un sol perméable sans maçonner la cuvette, il a paru plus économique de construire un aqueduc en béton armé.
Supporté par des piliers, ce qui permet aux terres entraînées en temps d'orage de passer sous le canal, cet aqueduc est déjà à une hauteur de 90 mètres au-dessus du niveau de la route, d'où on l'aperçoit comme une simple et petite rigole. Il suit les sinuosités du coteau, sa longueur est de 500 mètres, sa largeur 2 mètres et sa profondeur 1m50.
Puis, le canal redevient souterrain sur 300 mètres, il franchit alors un ravin sur un nouvel aqueduc en béton armé, de 200 mètres de long et de 12 mètres de hauteur, pour se terminer par un dernier souterrain de 150 mètres, qui aboutit à une chambre d'eau, ou grand réservoir en maçonnerie, de 12 mètres sur 10 mètres et 2m50 de profondeur. Avant d'arriver à ce dernier réservoir, l'eau traverse deux bassins de décantation avec vannes de vidange, l'un est établi au barrage, à l'origine du canal et l'autre après le petit aqueduc en béton armé. Ce dernier bassin a été construit avec déversoir afin que l'eau ne puisse dépasser un certain niveau dans le canal, le trop plein s'échappe dans le ravin.
De plus, une vanne posée contre la tête amont du tunnel qui fait suite, permet même de rejeter par ce déversoir tout le débit du canal. La chambre d'eau, avec vannes de vidange, est construite à flanc de coteau à 100 mètres au-dessus de l'usine ; c'est de là que partent les tuyaux d'alimentation des turbines.
Ces tuyaux sont scellés dans la maçonnerie, un vannage placé contre leur couverture sert à en réglementer le débit.
Actuellement deux tuyaux en tôle d'acier, de un mètre de diamètre intérieur, arrivent à l'usine, deux autres sont amorcés dans la maçonnerie du réservoir. Une grille est posée en avant des vannes pour empêcher les corps flottants, que le canal aurait pu charrier, de pénétrer dans les tuyaux. Cette conduite sous pression est inclinée suivant la pente du coteau, elle repose de distance en distance sur des socles en maçonnerie, elle a 225 mètres de long, à sa base chacun des tuyaux se bifurque en deux tronçons de 0m80 de diamètre qui alimentent chacun une turbine. Les deux tuyaux principaux font donc mouvoir quatre turbines et les dynamos qui y sont accouplées.
Après la visite du barrage et après avoir assisté à diverses manœuvres, la caravane est revenue vers Axat. Au pont de Bayra, point de départ de l'ancienne route de Roquefort et de Carcanières, un grand nombre d'excursionnistes quittent les voitures et font l'ascension du coteau jusqu'au grand canal en béton armé qui est, comme nous l'avons dit, à plus de 90 mètres au dessus du niveau de la route, pour suivre le canal jusqu'à la chambre d'eau de distribution.
De cette hauteur on a un point de vue grandiose, on aperçoit les gorges de St-Georges, qui ressemblent à un mince couloir dans le fond duquel s'engouffre la rivière d'Aude et se perd la route blanche de poussière qui apparaît comme un filet d'argent.
Arrivés près du petit aqueduc, après avoir contourné un mamelon, nous sommes surpris par la vue d'une grande et mugissante cascade, produite par le trop plein du canal qui s'échappe du déversoir dont nous avons parlé, et rejoint, par sauts gigantesques à travers les roches d'un ravin presque à pic, l'Aude en amont des gorges.
Les travaux exécutés dans ce ravin garni d'arbres et de verdure forment, avec l'aqueduc, la cascade et les rochers, un ensemble réellement merveilleux qu'il est regrettable de ne pas apercevoir de la route.
Nous quittons ce saisissant et pittoresque paysage pour gravir le col de St Georges situé près du sommet de la crevasse. Là, également, on jouit d'un splendide panorama ; au fond de la vallée c'est l'usine, la rivière, la route, le viaduc de Saint-Georges, Axat ; à l'horizon, en face, la forêt des Fanges, à droite, les forets du Bac d'Estable et d'En Malo, à gauche, le plateau boisé de Sault et en arrière les Pyrénées. On reste quelque temps en admiration devant ce tableau grandiose, après quoi il faut songer à opérer la descente; elle s'effectue par un étroit sentier, tracé en lacets, sur le flanc de la montagne, par les ouvriers qui ont été employés à la construction des divers travaux que nous venons de voir et de la chambre d'eau de distribution que nous examinons en passant. Les matériaux et les tuyaux ont été transportés à ces hauteurs et sur ces pentes au moyen d'un plan incliné que l'on voit encore.
Au bas du coteau nous sommes à l'usine hydro-électrique.
Ainsi qu'il a été dit, elle est située un peu en aval des gorges de St-Georges, sur la rive gauche de l'Aude. On y accède de la route par une forte passerelle en bois jetée sur la rivière.
Le bâtiment, entièrement en maçonnerie, est divisé en trois parties : un grand hall central de 50 mètres de longueur, 12 de largeur et 15 mètres de hauteur pour les machines, et deux pavillons extrêmes dont l'un seulement est construit.
Ce pavillon est a deux étages, le rez-de-chaussée est occupé par les transformateurs à haute tension ; au premier sont les tableaux de ces transformateurs et les bureaux ; le deuxième sert de logement aux mécaniciens. Dans le pavillon à construire on établira des ateliers.
L'usine renferme actuellement quatre groupes de machines composés chacun d'une turbine et d'un dynamo ; l'emplacement pour quatre autres groupes a été réservé ; les fondations en sont exécutées jusqu'au niveau du sol et les tuyaux sont amorcés dans le mur de la chambre d'eau ou réservoir supérieur comme nous l'avons vu.
Les dynamos
L'installation de ces machines, dont certaines pièces pesaient jusqu'à seize tonnes, s'est faite au moyen d'un pont roulant s'appuyant sur les murs latéraux du grand hall et pouvant desservir tous les points de la salle.
Les turbines sont du type Pelton ; elles peuvent développer 800 chevaux chacune à la vitesse de 300 tours à la minute avec un débit de 800 litres à la seconde. Elles sont constituées par une roue intérieure à cuillères sur laquelle agissent plusieurs ajutages à ouvertures réglables automatiquement. Un tiroir permet de diminuer ou d'augmenter le débit d'eau dans la turbine : un régulateur agit sur ce tiroir et sur une troisième ouverture qui permet de déverser le trop plein dans le canal de fuite, voire même tout le débit des conduites si l'on veut arrêter le mouvement de la turbine ; de cette façon le coup de bélier, qui se produit dans les tuyaux par un arrêt brusque de courant, est supprimé.
Les turbines et les dynamos sont montées sur le même axe horizontal Les premières attaquent directement par un manchon d'accouplement à courroie les alternateurs triphasés à champ tournant de la dynamo type Alioth, avec excitatrice montée à l'extrémité de l'arbre.
Une dynamo se compose de deux parties principales : d'un champ tournant ou inducteur qui donne naissance au courant, c'est une pièce mobile tournant dans l'induit, carcasse fixe où sont encastrées les bobines induites qui recueillent le courant. C'est de cette carcasse que partent trois câbles de phase se rendant à un tableau de distribution où le courant est mesuré et qui permet de faire le couplage des dynamos.
Les machines établies à l'usine peuvent donner 600 kilowatts sous 2.5oo volts. Le courant est envoyé du tableau de la grande salle dans une batterie de transformateurs surélévateurs de tension installée au rez-de-chaussée du pavillon, lesquels transforment la tension de 2.500 en 20.000 volts : il passe, ainsi modifié, au tableau de distribution de haute tension du premier étage.
Les bobines transformateurs en haute tension
Ce tableau tout en fer, muni de tous ses appareils et de parafoudres, repose entièrement sur un plancher supporté par des isolateurs en porcelaine. Vu le danger qu'il y aurait de manœuvrer à la main les interrupteurs à haute tension de ce tableau, la commande se fait à l'air comprimé, produit par une pompe actionnée par un moteur électrique. C'est de ce tableau que partent les câbles ou feeder portant l'énergie ou le courant dans les diverses régions du département.
Pour distribuer cette énergie on emploie un feeder composé de trois câbles de 48 m/m formant une ligne aérienne qui, après avoir traversé la forêt des Fanges, Saint-Louis, Bugarach, Fourtou, franchissant vallons et montagnes, aboutit à Fabrezan, à 68 kilomètres de l'usine.
C'est à Fabrezan qu'a été installé le poste central de distribution. De là des lignes à 16.000 volts rayonnent de tous côtés allant alimenter villes et-villages. Narbonne et Carcassonne reçoivent aujourd'hui le courant de St-Georges. Une centaine de villages sont éclairés ou installés pour l'éclairage. En dehors de l'éclairage la force est distribuée à nombre d'industriels, commerçants et négociants. Diverses communes emploient même des moteurs électriques pour leur adduction d'eau.
Le réseau de lignes comprend actuellement un développement de plus de 500 kilomètres qui sera doublé sous peu.
Les câbles reposent sur de forts poteaux en sapin espacés de 50 en 50 mètres, dans les contours ils sont même plus rapprochés, et munis d'isolateurs en porcelaine à triples cloches; ces poteaux portent également les fils téléphoniques qui mettent en communication le poste de Fabrezan avec l'usine de Saint-Georges. Lors de la mise en exploitation de la ligne, un phénomène curieux s'est produit : les isolateurs employés devenaient incandescents et se liquéfiaient même sous l'effet du courant, et cette matière en fusion coulant le long des poteaux les enflammait.
Les isolateurs primitifs ont dû être remplacés par d'autres d'une fabrication spéciale pouvant supporter un courant à 40.000 volts.
Les communes éclairées sont groupées par petit nombre ; le courant pris sur les câbles de 16.000 volts arrive à chacune d'elles à une tension de 5.000 volts dans un poste établi à l'entrée de chaque village. Dans ce poste, le courant triphasé à 5.000 volts se transforme en même courant de distribution à 125 volts, alors non dangereux. C'est avec cette tension que l'éclairage est fait.
Les honneurs de l'usine ont été faits par M. Estrade, Fondateur et Directeur des Sociétés Méridionales d'Electricité et de Transport de Force, et il a donné aux visiteurs tous les renseignements qui pouvaient les intéresser sur la marche de l'usine. A cette occasion, et comme membre de la Société d'Etudes Scientifiques, il a eu l'amabilité et la gracieuseté d'offrir du Champagne, dans la grande salle des machines, toute décorée de verdure, pendant que les turbines et les dynamos marchaient à leur maximum de vitesse, produisant un ronflement étourdissant mais imposant.
Malgré le bruit, notre Président, M. Mullot, a porté un toast à M. Estrade et a prononcé le discours suivant : « Au nom de la Société d'Etudes Scientifiques de l'Aude, au nom de ses membres ici présents, au nom des excursionnistes qui ont bien voulu se joindre à nous, permettez moi de vous adresser quelques remerciements pour votre si cordial accueil.
« Grâce à votre dévoué concours, et au concours empressé des Ingénieurs et du personnel de la Société, il nous a été permis de connaître les plus beaux travaux d'une œuvre aussi grandiose qu'utile.
« Il y a quelques années à peine, il eût été impossible de prévoir qu'à travers ces montagnes abruptes et sauvages, où la forêt règne en maîtresse, la création d'un canal débouchant par une chute de plus de cent mètres de hauteur, porterait, avec le chemin de fer, la vie et l'aisance dans ces contrées désolées et seulement connues des touristes et des naturalistes, si nombreux parmi nous.
« Il eût été impossible de prévoir que de ces arides régions partiraient la force et la lumière vers les fertiles plaines du Bas-Languedoc, et leur procureraient de nouveaux éléments de richesse, réservés jusqu'à présent aux villes de notre France tant aimée.
« La conception, comme l'exécution de l'œuvre vous appartient : il ne saurait y avoir ici des compétitions comme jadis, et encore dans le siècle passé entre les descendants de Riquet et d'Andréossy.
« Votre colossale entreprise, mon éminent collègue, est encore unique dans le territoire de la République. D'autres suivront. Qui de nous n'a entendu parler de créations de barrages en projet, à Puyvalador et dans la Montagne-Noire, dans le même but et les mêmes conditions.
« Mais vous resterez le premier initiateur du transport de la Force par l'Electricité à grandes distances, et le bienfaiteur de ce pays.
« Je bois, mon cher collègue, à la pérennité de votre œuvre, je bois à l'éminent Directeur de la Société de Transport de Force. »
Par quelques mots, M Estrade a remercié M. Mullot de ses flatteurs compliments.
Bulletin de la Société de géographie de Toulouse de 1902
A la sortie des Gorges de Saint-Georges, on a construit une usine hydraulique qui utilisera une chute de cent mètres, obtenue en dérivant les eaux de l'Aude, à cinq kilomètres en amont. Cette chute pourra développer, suivant le débit de la rivière, une force motrice de 4.000 à 6 000 chevaux vapeur qui sera utilisée pour produire de l'énergie électrique destinée à alimenter un réseau dont les deux branches principales aboutiront à Carcassonne et à Béziers et dont les ramifications couvriront foute la plaine des environs de Narbonne.
Annuaire du club alpin français de 1903
Au-dessous des ruines d'Usson, au confluent du ruisseau de la Guette et au milieu de l'épaisse forêt de Gesse, un important barrage capte les eaux de l'Aude, puis une canalisation souterraine les conduit à 6 kilomètres de là, Près d'Axat, où elles alimentent, par une chute de 103 mètres, les turbines d'une usine électrique qui fournit la force motrice et l'éclairage à plus de cent villes et villages de l'Aude et de l'Hérault, jusqu'à Béziers.
Rien n'est plus impressionnant que la visite de l'usine. Le sol tremble, les grondements de la chute et les ronflements des dynamos vous assourdissent, produisant une force de 20,000 volts, que deux mécaniciens règlent et dirigent tranquillement vers les fils ténus qui s'en vont au long des routes.
Et, comme contraste absolu entre les perfectionnements du progrès et les splendeurs de la nature abrupte, l'usine est assise à la base d'une aiguille majestueuse, à pic, qui ferme la gorge de Saint-Georges, défilé étroit dont les parois resserrées, escarpées comme des falaises, enferment encore l'Aude dans le fond d'une brèche en zigzags que suit difficilement la route. On vient d'admirer la civilisation dans la fièvre intense d'une usine, et on se trouve quelques mètres plus loin perdu dans les profondeurs sauvages d'un abîme grandiose...
Cette usine de par sa singularité - la première à produire de la haute tension - a fait l'objet de nombreuses cartes postales. Quelques exemple ci-dessous :
D'autres exemples peuvent être découverts à la page sur les gorges de St Georges
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Paul Lancrenon (1857-1922) - datée du 25/08/1907 - Vallée de l'Aude : entrée du défilé de Saint-Georges et usine électriqueCliquer ici pour faire un Commentaire
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