Voie ferrée Quillan / Rivesaltes
Accident du 16 décembre 1932
Revue de presse
Pour alléger la page sur l'historique de voie ferrée je crée cette première annexe - qui sera surement suivie de beaucoup d'autres... avec tout ce que je viens de collecter aux archives départementales
16/12/1932 - déraillement au passage à niveau de Maury - photos de l'accident5
16/12/1932 - déraillement au passage à niveau de Maury - revue de presse
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Le Petit journal du 17/12/1932 - Le train de Quillan à Perpignan déraille à Maury dans les Pyrénées-Orientales4
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L'Est républicain du 17/12/1932 - LE DÉRAILLEMENT DE QUILLAN4
On parle de cinq morts
L'accident a été produit par un automobiliste imprudent
Perpignan, 16 décembre. Le train qui a déraillé est le train omnibus 3.965 qui part de Quillan à 13 h. 56 et qui doit arriver à Perpignan à 16 h. 29.
Ce train avait pris les voyageurs du rapide de Paris qui était resté en panne à Carcassonne la voie étant interrompue entre Sals et Fitou.
Voici dans quelles circonstances l'accident s'est produit :
A 15 h. 30, un automobiliste avait rencontré sur sa route le passage à niveau de la gare de Maury et avait renversé la barrière dont les débris avaient obstrué la voie. L'automobiliste voyant arriver le train a retraversé la voie et a pris immédiatement la fuite.
La garde-barrière qui avait été témoin des agissements de l'automobiliste et qui n'avait pu dégager la voie des débris de la barrière, avait fait des signaux qui avaient été aperçus des mécaniciens. La première machine avait freiné immédiatement, mais la seconde avait continué sa route et en arrivant sur le passage à niveau les deux locomotives ont déraillé. La première est sortie complètement des rails pour aller se renverser dans un champ, et la seconde s'est renversée sur la route, écrasant un chauffeur.
Le wagon de troisième classe qui suivait a été complètement démoli.
Les autres voitures du convoi sont sorties des rails, mais ne se sont pas renversées.
Les premiers secours ont été portés par les habitants de Maury sous une pluie battante.
Voici les noms des victimes: M. Alary, mécanicien, originaire de Delvianes (Aude); M. Anglade, mécanicien; M. Delseriess, limonadier à Céret ; M. Epivier-Torreilles, industriel à Perpignan, et Mme Augustine Toreilles, son épouse. Il reste sous la machine le corps d'un chauffeur que l'on n'a pu encore retirer.

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Le Figaro du 17/12/1932 - UN TRAIN DERAILLE PRES DE PERPIGNAN4
7 morts. 30 blessés
PERPIGNAN, 16 décembre. Le train omnibus 3965 qui part de Quillan à 13 h. 56 pour arriver à Perpignan à 16 h. 29, a déraillé à Maury (Pyrénées- Orientales).
Le train avait pris les voyageurs du rapide de Paris qui était resté en panne à Carcassonne, la voie étant interrompue entre Salse et Fitou par suite des inondations.
Voici dans quelles circonstances l'accident s'est produit :
A 15 h. 30, un automobiliste avait rencontré sur sa route le passage à niveau de la gare de Maury et avait renversé la barrière dont les débris avaient obstrué la voie. L'automobiliste voyant arriver le train a retraversé la voie et a pris immédiatement la fuite.
La garde-barrière qui avait été témoin des agissements de l'automobiliste et qui n'avait pu dégager la voie des débris de la barrière, avait fait des signaux qui avaient été aperçus des mécaniciens. La première machine avait freiné immédiatement, mais la seconde avait continué sa route et en arrivant sur le passage à niveau les deux locomotives ont déraillé ; la première est sortie complètement des rails pour aller se renverser dans un champ, et la seconde s'est renversée sur la route, écrasant un chauffeur.
Le wagon de troisième classe qui suivait a été complètement démoli. Les autres voitures du convoi sont sorties des rails, mais ne se sont pas renversées.
On compte 7 morts : MM. Alary et Anglade, les deux mécaniciens; Delseriys, limonadier; MM. et Mme Torreilles, un inconnu.
Le corps du chauffeur reste sous la machine, malgré les efforts des sauveteurs. Il y aurait trente blessés.

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Paris-midi du 17/12/19324

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Le Matin 17/12/19324

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L’Aube 17/12/19324

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Le Petit Provençal 17/12/19324

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Le Progrès de la Somme 17/12/19324

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L’Express de Mulhouse 17/12/19324

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Le Petit Courrier 17/12/19324

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Le Quotidien 17/12/19324

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Le Petit Marseillais 17/12/19324

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Lyon républicain 17/12/19324

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La Tribune de l’Aube 18/12/19324

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La Mayenne 18/12/19324

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Le Grand écho du Nord de la France du 18/12/1932 - C'EST UN AUTOMOBILISTE qui provoqua le grave déraillement de Quillan4
Perpignan, 17. On connaît aujourd'hui les circonstances exactes dans lesquelles est survenu hier, au début de l'après-midi, le grave déraillement d'un train omnibus à Quillan, petite commune de l'arrondissement de Perpignan. Au passage à niveau de cette localité, un automobiliste avait renversé, la barrière dont les débris obstruèrent, la voie. A la vue du train qui arrivait, il s'était empressé de prendre la fuite.
La garde-barrière, qui avait été témoin des agissements de l'automobiliste et qui n'avait pu dégager la voie des débris de la barrière, avait fait des signaux qui avaient été aperçus des mécaniciens. La première machine avait freiné immédiatement mais la seconde avait continué sa route et, en arrivant sur le passage à niveau, les deux locomotives ont déraillé.
Le première est sortie complètement des rails pour aller se renverser dans un champ et la seconde s'est renversée sur la route, écrasant un chauffeur. Le wagon de 3e classe qui suivait a été complètement démoli. Les autres voitures du convoi sont sorties des rails mais ne se sont pas renversées.
Les victimes
Les morts sont: MM. Arory, Anglade, tous deux mécaniciens ; Terserens, Olivier Toreille et la femme de ce dernier; le mécanicien Laveran, du dépôt de Carcassonne, et une femme inconnue.
Les blessés sont au nombre d'une vingtaine.

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L'Echo d'Alger : journal républicain du matin du 18/12/1932 - Le déraillement du train omnibus Quillan-Rivesaltes4
Perpignan, 17 décembre. déraillement du train-omnibus 3967 Quillan-Rivesaltes a fait plus de victimes qu'on ne l'avait tout d'abord cru. Sept personnes ont été tuées, il y a en outre une vingtaine de blessés. Voici, d'après l'enquête qui a aussitôt été entreprise, dans quelles circonstances s'est produit ce terrible accident :
Le conducteur de la camionnette arrivant devant le passage à niveau de Maury où la route nationale 117 coupe la voie de chemin de fer Perpignan-Carcassonne, heurta la barrière et la brisa. Le chauffeur, pour pouvoir passer, rejeta les débris sur la voie, releva l'autre côté de la barrière et s'enfuit à toute vitesse car le train-omnibus 3967 arrivait. Le garde-barrière, dans l'impossibilité matérielle d'enlever les débris, fit des signaux aux mécaniciens, mais elle ne fut aperçue que d'un seul. Il y avait en effet deux locomotives. Le convoi ne put s'arrêter en arrivant au passage à niveau obstrué par les débris de la barrière et dérailla.
Une des machines se jeta dans un pré tandis que l'autre se renversait sur la route.
Un chauffeur qui se trouva pris sous la locomotive fut ébouillanté. Un wagon de 3e classe vint s'écraser contre les locomotives. Le reste du convoi dérailla.
Sous la machine, le cadavre du chauffeur Laveran, de Carcassonne n'a pu être dégagé, non plus que le corps d'une femme dont l'identité est encore inconnue.
Une vingtaine de personnes ont été blessées; les plus gravement atteintes ont été transportées à l'hôpital de Perpignan.

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L'Indépendant des Basses-Pyrénées du 18/12/1932 - Les inondations provoquent un déraillement près de Perpignan4
Six morts Quinze blessés
Perpignan.
A Maury, arrondissement de Perpignan, un train qui avait pris les voyageurs du rapide de Paris, lequel n'avait pu passer par la ligne de Narbonne, toujours coupée par les inondations, a déraillé.
Les circonstances de l'accident
Le train qui a déraillé est le train omnibus qui part de Quillan à 13 h. 56 et qui doit arriver à Perpignan à 16 heures 29. Ce train avait pris les voyageurs du rapide de Paris qui était resté en panne à Carcassonne, la voie étant interrompue entre Salse et Fitou.
Voici dans quelles circonstances l'accident s'est produit :
A 15 h. 30, un automobiliste avait renversé la barrière du passage à niveau de la gare de Maury, dont les débris avaient obstrué la voie. L'automobiliste voyant arriver le train, a retraversé la voie et a pris immédiatement la fuite.
La garde-barrière, qui avait été témoin des agissements de l'automobiliste, n'avait pu dégager la voie.
La première machine avait freiné immédiatement, mais la seconde avait continué sa route et, en arrivant sur le passage à niveau, les deux locomotives ont déraillé. La première est sortie complètement des rails pour aller se renverser dans un champ et la seconde s'est renversée sur la route, écrasant un chauffeur qui n'a pu être encore retiré.
Le wagon de 3e classe qui suivait a été complètement démoli. Les autres voitures du convoi sont sorties des rails, mais ne se sont pas renversées.
Les victimes
Les premiers secours ont été portés par les habitants de Maury, sous une pluie battante. M. Taviani, préfet des Pyrénées-Orientales, M. Tourounac, procureur de la République, et M. Baulard, commandant de la gendarmerie, se sont rendus sur les lieux.
Voici les noms des victimes: M. Alary, mécanicien, originaire de Delvianes (Aude); M. Anglade, mécanicien; M. Delserieys, limonadier à Céret; M. Olivier Torreilles, industriel à Perpignan, et Mmo Augustine Torreilles, son épouse. Il reste sous la machine le corps d'un chauffeur que l'on n'a pu encore retirer.

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Paris-soir du 18/12/1932 - On a aperçu, se dirigeant vers l'Aude, l'automobiliste responsable du grave déraillement de Maury4

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La Croix de l'Aveyron 25/12/19324

- Sciences et voyages n° 696 du 29/12/19325
- Le petit méridional 26/01/19334

- Le petit méridional 02/02/19334

- Le populaire 02/02/19334

- L'ouest éclair 03/02/19334

- Le midi socialiste 03/02/19334

- Le petit méridional 16/03/19334

- Le quotidien 16/03/19334

- Sciences et Voyages n° 713 du 27/04/19335
- Le petit méridional 06/02/19344

- Le petit méridional 02/02/19354

Chanson de A. Dusastre-Flamini sur la catastrophe de Maury4
(déposée dès le 18 décembre 1932)
Plaque commémorative
Posée pour le 75 anniversaire de l'accident, mentionnée sur le site du train du midi
La plaque commémorative de l'accident de 1932
Le "monument" est positionné en proximité du passage à niveau '82', le long du grillage le séparant de la voie, dans la direction Estagel vers Maury, à droite de route de la D117 (pas particulièrement facile à voir... le petit truc à terre sur la droite de la dernière photo)
Références
4gallica.bnf.fr - Bibliothèque de France
5Collection Paul Dumanois
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